L’ANACOFI vient de fêter ses 20 ans et je remercie le millier de membres, partenaires et invités qui sont venus célébrer cela avec nous le 28 mars dernier.
Nos associations en terminent avec la campagne de réadhésion et si nous avons constaté environ 8% d’arrêts ou départs soit 1% de plus qu’en moyenne et moins que le constat général marché de l’ORIAS, les arrivées ont déjà compensé le volume de ceux disparus de nos listes. Merci donc de cette confiance.
Nous pouvons maintenant enchainer avec notre Tour de France. Après Nancy, nous en terminons avec un premier passage à Nice et nous sommes heureux de pouvoir annoncer à nos membres PACA que l’historique « Maison ANACOFI de Marseille » va recommencer. Réservez donc votre semaine de la mi-juin. Bien entendu nous passerons dans de nombreuses autres régions. Très vite nous serons à Nantes, Toulouse, Rennes puis à Lyon. Alors certes le présentiel intéresse moins que par le passé, mais avec une association qui a plus que doublé de taille en 3 ans, nous espérons qu’anciens comme nouveaux membres, viendront se rencontrer et échanger. Notre équipe et nos élus vous attendent et seront à votre écoute.
Et si bien sûr, nous allons aussi et comme toujours rencontrer nos confrères européens dans le cadre de la FECIF, qui fête ses 25 ans et dont la Présidente actuelle, Vania Franceschelli, nous a fait le plaisir de venir nous voir lors de notre Convention, pour la première fois, nous allons sortir d’Europe.
Nous avons en effet décidé d’établir ou parfois, rétablir, des contacts directs avec des organisations professionnelles consœurs d’autres continents. Une équipe s’envole prochainement pour Montréal. Au programme, déjà plus d’une dizaine de rendez-vous et réunions sont planifiés avec presque toutes les organisations de nos métiers, ainsi qu’avec leur régulateur. Au-delà d’en attendre un échange culturel intéressant, nous projetons de produire un rapport et d’établir des relations continues, au bénéfice de nos membres. D’autres collaborations de ce type sont en projet.
Si nous parlons de nos membres, nous pouvons constater qu’ils sont actifs. Bien sûr, chaque jour ils produisent et accompagnent leurs clients, bien sûr, les réorganisations défrayent la chronique, bien sûr ils gèrent les crises de l’immobilier, du crédit des SCPI et essayent d’aider au mieux leurs clients.
Mais ils s’impliquent aussi dans des projets de toute autre nature. Citons par exemple le soutien à France Tutelle, la production d’ouvrages comme celui que vient de publier notre Vice-Président de l’ANACOFI SYNDICAT, Bernard Cohen-Hadad (« L’Avenir appartient aux PME » chez Dunod) ou encore dans un registre plus sportif, l’équipage que nous soutenons et qui participe au « Rallye des Gazelles » avec dans son équipage, Sylvie Rouverand, l’une de nos membres PACA.
Et pendant ce temps-là, alors que la première saison des salons professionnels nous permet à tous d’échanger sur ces sujets sérieux ou plus légers, notre association agit depuis le début de l’année, pour les défendre et vous représenter, plus que nous n’imaginions devoir le faire.
En 2023, nous avions beaucoup fait, comme le prouvent nos 169 positions et avis (en PJ de cette News), portés partout du CCSF aux Ministères en passant par les régulateurs, de l’Assemblée à Bruxelles et dans bien des groupes de travail.
Depuis le début de l’année 2024, outre plusieurs réunions avec l’AMF et l’ACPR, nous sommes allés répondre plusieurs fois à l’Assemblée Nationale aux questions de parlementaires seuls ou en commissions, dans les services mais aussi les cabinets de 4 Ministères plus celui du Premier Ministre et parfois plusieurs fois, avons fourni déjà un nombre considérable de pages de réponses à des consultations, d’analyses, de datas, etc …
A l’évidence, l’année en cours ne sera pas moins dense que la précédente.
Il est un peu tôt pour savoir sur quoi nous serons entendus. Cependant nous notons que sur les sujets liés à l’immobilier, à l’épargne, à la simplification des entreprises, à la retraite, à la dépendance ou à la régulation des professions, nous intéressons.
Sur le crédit, apparemment un peu aussi. Sauf erreur, l’annonce du projet de réforme du HCSF s’est faite chez nous par 2 fois, lors de notre Grand Débat puis dans les interviews de notre Convention et puisque nous avons été reçus et invités à fournir des éléments dans le cadre de la consultation lancée par Lionel Causse. Nos productions de documents types aussi intéressent et déclenchent des travaux d’autres acteurs pour faire pareil. Nos accords au bénéfice des membres IOBSP se multiplient et nous commençons à entendre que ce que nous faisons produit quelques effets.
Quant à savoir si sur tous ces sujets nous sommes les seuls à être actifs et à avoir l’oreille des décideurs, je n’en sais rien. C’est avec beaucoup d’étonnement que nous découvrons que certains se déchirent au sujet de qui est plus ou moins celui ou celle qui compte voire, a été seul à obtenir une avancée. Il me semble bien présomptueux de penser que l’un ou l’une d’entre nous a ce pouvoir. En tous cas, malgré notre taille et nos moyens, nous ne le prétendrons pas. En ce qui nous concerne nous essayons de représenter nos membres partout, avons les moyens de le faire, aidons du mieux que nous pouvons ceux qui nous demandent nos avis ou notre aide et point.
Et comme nous rendons nos avis et positions publiques régulièrement, chacun pourra se faire une idée de ce sur quoi nous avons eu un effet ou non.
Quoi qu’il en soit, il est une instance qui compte et dans laquelle beaucoup de choses se discutent : le Comité Consultatif du Secteur Financier (CCSF). Je souhaite à sa nouvelle Présidente Catherine Julien-Hiebel, de parvenir à remplir cette mission aussi bien que sa prédécesseur Corine Dromer ne l’avait fait. Pour ma part, je suis très heureux d’y avoir été reconduit comme représentant de nos professions et membre titulaire. Je tâcherai de continuer à y apporter ma pierre à tous les édifices qu’il nous sera demandé de bâtir ou plus exactement d’envisager ou étudier.
Avant de vous laisser à la lecture de cette News, je me dois de vous inviter à lire au moins la synthèse produite au sujet de ce texte majeur qui nous concerne ou nous concernera tous : la Retail Investment Strategy (RIS).
Il annonce des évolutions de nos réglementations très sensibles. Depuis la rédaction de la synthèse qui vous est mise à disposition, la Présidence Belge de l’UE a annoncé qu’elle allait proposer quelques aménagements. Pour autant le projet est déjà très abouti. Je pense que vous serez tous intéressés de découvrir si ce n’est déjà fait ce qui est prévu en matière de « coûts indus », de « Value For Money », de « renforcement de la formation », « d’encadrement de la communication » et concernant quelques autres notions. Rien de mortel, mais rien de neutre. Espérons que ce texte dit de niveau 1 en restera à ce que nous avons obtenus collectivement. Car même si de nombreuses réponses collectives y compris au nom des associations de l’Union, avaient été construites sur la base de celle de l’ANACOFI, même dans ce cas si criant, nous n’oserons pas dire que ce qui a été gagné n’est pas du fait du collectif et principalement le fait de sa rapporteuse, Stéphanie You-Courtin.
Il reste que notre principale crainte actuelle tient en ce qu’un texte de niveau 1 est complété par un ou plusieurs textes de niveaux inférieurs et que souvent, les problèmes viennent de ces textes, sensément au service de la bonne mise en œuvre du premier, mais qui en fait, rendent parfois les choses impossibles.
Si vous avez encore un peu de curiosité sur le sujet, vous pouvez également lire l’édito sur la formation et l’éducation financière que, puisque c’était mon tour, j’ai rédigé ce mois-ci pour la FECIF. Il est en anglais mais un lien vous amènera sur une version française si vous le préférez.
Je vous souhaite une bonne lecture de notre E-News et espère vous retrouver bientôt en présentiel ou sous d’autres formats.
David CHARLET
Président ANACOFI