Edito News – Juin 2024

Voici venu le temps des Jeux Olympiques, du Tour de France, de l’Euro de Foot, des vacances, … c’est le Pays Joyeux et Merveilleux … de la dissolution, des élections, de la sidération peut-être et pour beaucoup de l’expectative, tout en se disant, comme celui qui chute du 50° étage que « jusque-là ça va », même si, juste avant on nous parlait Guerre, violence, crise du logement ou du crédit chaque jour depuis des années.

Nous sommes passés en quelques jours d’un travail en hyper stress, en vue de boucler rendez-vous et dossiers, avant le 30 juin, afin de retrouver le temps depuis longtemps révolu des mois de juillet et Aout en rythme d’été, à regarder des écrans ou à s’en étaler, à un hyper stress à nous dire « oups … d’abord l’isoloir et ensuite quelle France et quel avenir pour moi et mon entreprise ? ».

Nous serons vite fixés et en attendant ou quoi qu’il arrive, il faut bien continuer à travailler et à essayer de faire avancer les choses.

C’est le propre d’une organisation de représentation, d’accompagnement et d’encadrement, telle que l’ANACOFI.

Alors oui j’ai un peu en travers de la gorge le gâchis de notre temps et de notre travail à produire et répondre parfois « aux ordres » et sans délais, sans remerciements, des réflexions et documents qui n’auront servi à rien, puisque les textes ou décisions attendus et qui en découleraient, du politique ou de l’exécutif, sont au mieux gelés, au pire, à mettre à la poubelle.

Pour autant quelques textes sortent en urgence qui viennent clore certains dossiers : le mandat d’arbitrage en assurance vient de se voir défini ; l’AMF et l’ACPR externalisent sur le conseil, le suivi, LCB FT, MICA (crypto), etc … Je vous laisserai découvrir plus loin dans cette E-News le détail de ces ultimes décisions avant mise en attente des chefs ou décideurs futurs.

Malheureusement pour nous, nous avions besoin urgemment d’un Gouvernement pour ne pas laisser déraper la Retail Investment Strategy (RIS) à Bruxelles et potentiellement quelques autres négociations (sur le Digital, l’ESG, …).

Quel que soit le résultat des élections il faudra de toute urgence que nous soyons « immédiatement » en prise avec la nouvelle équipe et soutenue par elle.

A défaut, les nouvelles équipes au pouvoir pourront toujours rêver d’augmenter les impôts et de flécher l’argent, il se pourrait que l’assiette et les canaux se réduisent très fortement.

Alors bien sûr il y aura le Saint Graal du nouveau financement budgétaire : l’ISF que certains espèrent à plus de 15 Milliards et son petit frère l’impôt sur le revenu, qui combleront tous les trous et de bonheur leurs nouveaux penseurs. Notez … d’autres rêves de matraquer des entreprises en oubliant qu’une frontière, surtout immatérielle, ça se franchit assez vite et bien plus vite paradoxalement par une entreprise que par une personne physique, attachée à sa maison ou à sa famille.

Si Audiard considérait qu’à partir de 2 Milliards de nouvel impôt il n’appelait plus ça du budget, mais de l’attaque à main armée … que dire de 15 ou 40 concentrés sur des populations réduites dont on commence à parler ?

Maintenant sans dépenses maitrisées et ce par qui que ce soit, … il faut bien lever l’impôt pour éviter d’avoir un jour à payer des taux d’intérêt à la Molière (25% ; l’Avare).

Toujours est-il qu’au-delà de notre fonction de négociation et représentation, très perturbée par les évènements récents, nous sommes en pleine période de nettoyage de nos bases, fichiers, après la campagne de réadhésion mais aussi, en fin de premier Tour de France de nos régions. Nous bouclerons notre premier tour la semaine prochaine à Biarritz et reprendrons début Septembre avec le Château d’Angers.

Merci à ceux qui sont venus nous voir et rencontrer leurs confrères locaux dans le cadre de leur maison qu’est l’ANACOFI. J’ai une pensée particulière pour nos membres de Nouvelle-Calédonie, territoire où je pense ne pas me tromper en disant que l’ANACOFI est la première association de nos métiers, dont vient l’un de nos fondateurs et animé aujourd’hui par une représentante plus qu’active. Tenez bon.

Merci également aux centaines d’entrepreneurs qui depuis le début de l’année nous rejoignent comme membres. Le flux est continu et soutenu. Alors certes dans les métiers du courtage ou de l’immobilier c’est tendu et plusieurs catégories ont souffert et connu des fermetures, mais les créations et la confiance placée en nous ne se démentent pas. 

Parmi les sujets qui font plaisir et sont rafraichissants, il y a notre action internationale. Nous allons nous réunir à Bruxelles prochainement avec quelques organisations Européennes dans le cadre de la FECIF, pour discuter constructivement de notre vision de l’avenir.

Après quelques années de gel de nos activités hors UE, nous rétablissons ou établissons des liens directs, cette fois-ci plus guère dans le cadre d’une organisation internationale puisqu’elle ne fonctionne plus. Vous trouverez donc le résumé très succinct de nos travaux avec les acteurs de nos professions et les autorités Québécoises. Nous essayons d’établir un « pont » associatif et syndical entre France et Canada/Québec et disposons maintenant de ce qui, je pense, est une des plus importantes bases de comparabilité de modèles et de droit ou régulation entre nos deux Pays et surtout de contacts.

Là encore un immense merci aux équipes Canadiennes et Québécoises pour leur accueil et jouer le jeu. Quelle bouffée d’oxygène en plus que de voir comment on peut faire des règles « fédérales » ou « provinciales » en traitant les mêmes problèmes et sujets que chez nous en UE mais … plus simplement et sans en faire des montagnes et des psychodrames … merci déjà pour ça.

Nous allons creuser ce lien et aller voir si dans d’autres Pays c’est la même chose.

Avant de vous laisser tranquille, un dernier travail de vacances pour nos membres : pensez à répondre à notre sondage d’été dont le lien se trouve ici ou dans le corps de cette E-News.

Bonne lecture à tous, bon été, reposant, studieux ou inquiétant selon ce qu’il adviendra ou sera votre choix et à bientôt en présentiel ou sous d’autres formats.

David CHARLET

Président ANACOFI